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Retour sur la formation "Chargé(e) de communication digitale" avec Krys

En quatre mois, cette formation prépare au métier de chargé(e) de communication digitale, devenu indispensable avec l’importance d’Internet aujourd’hui. Véritable chef de projet, il sait gérer toutes les étapes liées à la communication digitale de son client, en accord avec le positionnement de celui-ci.

 

 

 

Krys MondetJournaliste depuis dix-huit ans et travaillant à la télévision, Krys Mondet a choisi récemment de se réorienter professionnellement, avec une idée bien précise en tête : créer « le premier site de matching entre familles pour consommer ensemble. Autant partager une nounou avec une famille qui vous corresponde ! ». Mais Krys nous explique que la réalisation n’a pas été aussi simple qu’elle aurait pu le croire : « Quand on a commencé à vouloir monter notre projet avec mon associée Alexandra Samuel, nous avons été confrontées à des difficultés. Ca a commencé à m’énerver, alors que ce n'était pas forcément bien compliqué. »

 

Un projet en tête mais des difficultés pour le développer, Krys s’est alors tournée en 2015 vers la formation « Chargé(e) de communication digitale » du CIFAP. A ses yeux, « quand on souhaite monter une entreprise, c’est vraiment un élément clé de comprendre comment être en haut des recherches et quelles sont les actions à mener pour cela ». Son projet professionnel n’était donc pas de devenir chargée de communication digitale à part entière, mais bien de cerner et de savoir appliquer les mécanismes de cette forme de communication. Elle nous explique qu’elle ne voulait pas une formation « trop technique » et que la communication digitale lui permettrait d’appréhender au mieux les notions de référencement – qu’il soit naturel ou payant – et la maîtrise des réseaux sociaux. Sans surprise, ce sont donc les cours liés au référencement (le SEO, référencement naturel, et le SMO, lié aux réseaux sociaux) qui l’ont le plus intéressée : « ça me parle car ça passe par l’écriture de contenu, ce qui est au cœur du métier de journaliste. Le SEA (le référencement payant) est un peu trop matheux pour moi, je ne le ferai pas personnellement, mais dorénavant, je comprends le fonctionnement et les implications. » Elle a également particulièrement apprécié le module sur la gestion de projet, enseigné par Louis André, bien que ce ne soit pas le métier qu’elle souhaite faire. « C’était vraiment poussé dans l’analyse et c’était très intéressant. Il nous a en plus donné des outils pour faire certaines études. » Cette formation a pour but d’assimiler tous les savoir-faire et les bonnes pratiques nécessaires à la communication digitale : outre la gestion de projet web, indispensable à tout chef de projet, et l’apprentissage des différents types de référencement (Search engine marketing et social media), les stagiaires acquièrent des compétences en technologies web (HTML5, CSS3, Jquery, intégration), mesure et analyse de la performance (grâce à Web Analytics), inbound marketing, stratégie ou encore UX Design.

En parallèle de tous ces enseignements, chaque stagiaire doit réaliser une étude de cas, « ce qui est super vendeur » selon Krys. Ce dossier, « assez dense », constitue en une recommandation de communication digitale pour un site donné. Avant de formuler des propositions stratégiques, il est important de déterminer l’environnement économique, à l’aide d’un audit interne et des concurrents. L’étude de Krys portait sur le projet de site de l’un des formateurs, dont l’objectif est de mettre en relation des runners pour revendre leurs dossards de course. Elle s’est investie « à fond, comme si c’était [sa] propre entreprise ». Elle conseille d’ailleurs de travailler sur son étude de cas « tous les jours, ou presque », et malgré le travail régulier, elle concède : « à la fin, j’ai quasiment fait des nuits blanches pour le terminer. »

Si Krys regrette parfois que, pour l’apprentissage de la technique, il n’y ait pas eu d’atelier en fonction des niveaux des stagiaires (remarque qu’elle a d’ailleurs faite remonter et qui a été prise en compte), cette formation a été pour elle « une super aventure humaine, avec une promotion éclectique. Les profils allaient du responsable de théâtre au vendeur en passant par l’agent de voyages, c’était vraiment très enrichissant, et pour nous, et pour les intervenants ». En plus de cela, « au CIFAP, il y a de supers conseils, bien au-delà du seul dossier de candidature. Le côté humain est très important, surtout quand on fait une formation de ce type. En plus du très bon accueil, on trouve des gens à l’écoute et qui vous boostent. »

Aujourd’hui, Krys a tous les outils de communication digitale en main pour mener à bien son projet, « Cofamille », qu’elle appelle d’ailleurs « [son] bébé ».

Cofamille, 1er site de matching familial et local !

L’idée ? Proposer un site, entièrement gratuit, pour que des familles s’associent en « cofamille », afin d’être partenaires de vie. Krys explique : « Grâce à votre partenaire, vous pouvez avoir accès à un service premium pour moins cher. Personnellement, grâce à ma cofamille, j’ai une baby-sitter bilingue, que je n’aurais pas pu m’offrir seule. » Les services proposés à travers la plateforme tournent autour des enfants, mais pas uniquement : « Ça peut aller de la nounou pour les plus jeunes au coach sportif pour les parents, et ce toujours dans le quartier des familles. » La version bêta verra le jour à l'été 2016, uniquement dans le XVème arrondissement de Paris, un lieu que Krys qualifie de « zone qualifiée ». « De manière démographique, cet arrondissement correspond à la ville de Bordeaux. Avec 59 000 familles, si ça ne marche pas à cet endroit, ça ne marchera pas ailleurs. »

Pour finir, Krys explique que même s’il s’agit d’une « formation très intense, avec beaucoup d’investissement personnel », elle ne « regrette pas du tout ». « Au-delà du web et du digital, ça m’a apporté une hauteur, même sur mes expériences professionnelles passées, ce qui m’a permis d’avoir du recul et d’ajouter à ma carte une meilleure capacité d’analyse. » En quelques mots, elle résume ces quatre mois ainsi : « grâce aux intervenants professionnels, on a une vraie vision de la réalité du métier. Il n’y a pas que des cours théoriques et c’est particulièrement intéressant, d’autant plus quand on se remet en question pour changer de métier. »

Formation CIF (Congé Individuel de Formation), la formation « Chargé(e) de communication digitale » permet de se réorienter dans le monde du web et de la communication. Certifiante, grâce à la remise d’un diplôme reconnu par l’Etat* à tout stagiaire réussissant l’examen final, cette formation est un réel gage des compétences du professionnel. La prochaine session aura lieu du 2 novembre 2016 au 8 mars 2017, sachant que la clôture des inscriptions est le 2 août prochain. Vous pouvez contacter Elsa Nunes dès maintenant pour plus de renseignements.

 

*Chef(fe) de projet multimédia d’ECAD consultants - IESA multimédia NSF 320p 326p niveau II (Fr) 6 (Eu) Arrêté du 25/02/2016 publié au JO du 17 mars 2016 - Enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles

18/05/2016

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